Claudie Mesnier et ses "Fragments Urbains" à l'Atelier des Artistes
Est-elle peintre ? Est-elle photographe ?
En fait, la Six-Fournaise Claudie Mesnier est les deux... et un peu plus.
En fait, la Six-Fournaise Claudie Mesnier est les deux... et un peu plus.
Installée à l'Atelier des Artistes, elle nous offre des toiles très particulières, très originales, d'où émane une grande sérénité. Des scènes de la vie de tous les jours, sur des places, dans des ruelles et ce n'est pas pour rien que son exposition s'intitule "Fragments urbains" car des ruelles de Provence à celle de l'Egypte, l'on découvre des personnages qui pourraient être vous ou moi, se promenant, allant seul ou deux par deux, entre ombre et lumière.
Une exposition apaisante et belle dont la technique est particulière.
En effet, Claudie Mesnier va chercher ses fragments de vie urbaine en photographiant "le passant qui passe". Une fois la photographie faite, elle la retravaille sur photoshop, agrandissant une partie, recentrant une autre, travaillant les couleurs. Une fois fait ce travail, elle l'imprime sur du papier marouflé et la photographe laisse la place à la peintre. Elle repeint en acrylique, des pans de mur, y ajoute une ombre, colle des morceaux de photos déchirées par dessus, termine les détails au crayon, multiplie un pan de photo pour en faire une perspective. Travail d'un infinie justesse, d'une grande légèreté pour arriver à cette intimité qu'on n'imagine pas trouver dans une rue où tout le monde passe.
C'est quelquefois une sorte de puzzle où plusieurs pièces seraient les mêmes mais avec une approche différente. C'est cette espèce de focale qui entoure de noir la scène pour mieux l'éclairer et la mettre en valeur. En fait, ses rues sont imaginaires, presque oniriques et les passants ont l'air de s'y trouver très bien.
Les passants ? Ils ont une particularité : ils sont presque tous de dos, on ne peut plus anonymes.
Pourquoi ?
"Tout simplement - nous explique-t-elle en riant - à cause du droit à l'image ! C'est vrai qu'avec photoshop, je pourrais le modifier mais en fait, je trouve que le dos peut être tout aussi intéressant et chacun peut s'y reconnaître".
Il est vrai que, tout en étant anonymes, ces personnages nous parlent : ce couple enlacé, ces promeneurs sur un pont, ces gens qui flânent, prennent le temps de discuter...
On entre de plain pied dans un monde idéal où plus personne n'est pressé et prend le temps de baguenauder, de vivre, tout simplement.
On ne se lasse pas d'admirer ces "images" et l'on a presque envie de rejoindre ces promeneurs...
Une exposition apaisante et belle dont la technique est particulière.
En effet, Claudie Mesnier va chercher ses fragments de vie urbaine en photographiant "le passant qui passe". Une fois la photographie faite, elle la retravaille sur photoshop, agrandissant une partie, recentrant une autre, travaillant les couleurs. Une fois fait ce travail, elle l'imprime sur du papier marouflé et la photographe laisse la place à la peintre. Elle repeint en acrylique, des pans de mur, y ajoute une ombre, colle des morceaux de photos déchirées par dessus, termine les détails au crayon, multiplie un pan de photo pour en faire une perspective. Travail d'un infinie justesse, d'une grande légèreté pour arriver à cette intimité qu'on n'imagine pas trouver dans une rue où tout le monde passe.
Des ruelles et des passants
C'est quelquefois une sorte de puzzle où plusieurs pièces seraient les mêmes mais avec une approche différente. C'est cette espèce de focale qui entoure de noir la scène pour mieux l'éclairer et la mettre en valeur. En fait, ses rues sont imaginaires, presque oniriques et les passants ont l'air de s'y trouver très bien.
Les passants ? Ils ont une particularité : ils sont presque tous de dos, on ne peut plus anonymes.
Pourquoi ?
"Tout simplement - nous explique-t-elle en riant - à cause du droit à l'image ! C'est vrai qu'avec photoshop, je pourrais le modifier mais en fait, je trouve que le dos peut être tout aussi intéressant et chacun peut s'y reconnaître".
Il est vrai que, tout en étant anonymes, ces personnages nous parlent : ce couple enlacé, ces promeneurs sur un pont, ces gens qui flânent, prennent le temps de discuter...
On entre de plain pied dans un monde idéal où plus personne n'est pressé et prend le temps de baguenauder, de vivre, tout simplement.
On ne se lasse pas d'admirer ces "images" et l'on a presque envie de rejoindre ces promeneurs...
Jacques Brachet, le 12 mars 2015